Diplômée des Arts Appliqués Duperré et des Beaux-Arts de Paris, Maryse Serrière-Cohen passe en 1978 le prix de Rome.
Elle s’intéresse à toutes les techniques de représentation d’images tout en conservant le choix des matériaux de la nature. Pour elle, l’art est comme une équation mathématique que l’artiste résout avec habileté grâce à son imaginaire en respectant l’équilibre et refusant la performance égocentrique. Chaque équation artistique a sa solution exprimée avec harmonie sur des supports divers : lin, chanvre, toile, mur…
Sa technique consiste à utiliser l’énergie des pigments naturels et de synthèses pour réaliser avec des médiums une image existante. Elle exploite la nature des fibres et y ajoute de la luminosité pour créer des œuvres originales. Elle fait actuellement de la peinture sur lin une de ses spécialités.
Maryse Serrière-Cohen est cependant une artiste pluridisciplinaire sachant restaurer avec autant de talent une fresque, une mosaïque, peindre une aquarelle, privilégier le graphisme et le dessin ou manipuler les feuilles d’or.
D’ailleurs, il est possible d’admirer ses travaux de restauration :
A Paris : les Archives Nationales, la Cour de l’Hôtel de Soubise, l’Arc de Triomphe.
A l’Eglise de Bourgougnague (47) : Fresques du 14ème siècle
Châteaux de Cadillac (33), de Fourcès (32), de Conques (31)
A la mairie de Montréal du Gers
Statues et tableaux à Mézin (47) et Cravencères (32)
Maryse Serrière-Cohen définit son art comme un ouvrage vivant reliant les pôles magnétiques de l’abstraction au réel. Sa créativité est tel un fil d’Ariane qui se poursuit à travers le temps et qui occupe sa vie.