La spontanèïté Oubli momentané de la technique au profit de l’émotion et de l’expression, la spontanéité s’efface progressivement de la mémoire, comptable de la technique acquise et créée dans l’aveuglement d’un instant. Le doute « plongé » dans un profond endormissement lui donne la force d’oser en se croyant invulnérable jusqu’au moment où ressurgissant, il ajoute à la création ce « nécessaire » qui l’empêche de tomber dans le conformisme et le contentement de soi. Doute et création sont deux voyageurs inséparables. La vigilance de l’un, pousse le second aux frontières d’un imaginaire où souffle le désir d’un ailleurs sans cesse renouvelé où la facilité ne devrait jamais entraver sa marche sous peine de tomber dans l’ennui. Le refus de l’un par l’autre serait fratricide.
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